quinta-feira, dezembro 28, 2006

andré martins de barros

aqui


La vie et ses miroirs
Je venais juste de naître sans souvenir
sous un clair de lune aux paysages nacrés
que déchiraient mes premiers cris
J'étais libre
Enfin libre
de voir d'entendre et d'écouter
Je quittais ainsi avec cris et pleurs
ce monde aquatique
et si bien détaché
que dès lors je pouvais vivre de grands espaces
Des êtres avenants existaient et m'adoraient
Ils m'aimaient en silence
avec des mains d'une douceur extraordinaire
maternelles paternelles et éternelles
D'un regard Ils m'embrassaient avec des yeux d'une beauté immuable
Ainsi j'ai vécu une jeunesse divine et insousciante
Croquée à pleine dent
Et maintenant que le temps se fige
Parsemé de joies et chagrins
je redescend l'escalier de toute une vie
où gisent tant de rêves
et je fouille dans l'oubli les souvenirs
où demain l'heure suprême embrassera mon dernier cri

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